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Plus de trois quarts des jouets achetés en ligne hors UE sont dangereux pour les enfants, selon une étude
information fournie par Boursorama avec Newsgene 20/11/2025 à 13:16
Temps de lecture: 2 min

Certains jouets déjà signalés dangereux en 2024 sont par ailleurs toujours proposés à la vente, parfois par les mêmes vendeurs. Illustration. (FeeLoona / PIXABAY)

Certains jouets déjà signalés dangereux en 2024 sont par ailleurs toujours proposés à la vente, parfois par les mêmes vendeurs. Illustration. (FeeLoona / PIXABAY)

Selon une nouvelle étude de Toy Industries of Europe (TIE), 96 % des jouets vendus par des tiers non européens sur les grandes plateformes en ligne sont non conformes. 86 % d’entre eux présentent également des risques graves pour les enfants.

96 % des jouets achetés auprès de vendeurs tiers non européens sur les grandes plateformes de vente sont non conformes aux règles européennes, et 86 % sont dangereux. C’est ce qui ressort de la dernière étude du lobby de l’industrie du jouet en Europe, Toy Industries of Europe (TIE), rapporte RMC Conso , mercredi 19 novembre 2025.

Amazon, Temu, Shein…

L’étude repose sur 70 jouets commandés auprès de vendeurs extra-européens sur sept plateformes : AliExpress, Amazon Marketplace, CDiscount, Fruugo, Joom, Shein et Temu. L’objectif : tester la sécurité des produits destinés aux enfants vendus par des commerçants hors Europe opérant via ces sites.

Les conclusions dépassent les alertes déjà formulées en 2024. L’an dernier, 86 % des jouets analysés étaient non conformes et 80 % dangereux. Certains jouets signalés dangereux en 2024 sont par ailleurs toujours proposés à la vente, parfois par les mêmes vendeurs. Cette situation inquiète la TIE et la Fédération Française des industries Jouets Puériculture (FFJP), partenaire de l’étude, qui pointent une absence manifeste de contrôle et de suivi sur ces marketplaces mondialisées.

Risque d’étouffement et de lésions internes

Les vendeurs tiers mis en cause sont majoritairement des entreprises extra-européennes proposant des jouets sans marque sur des plateformes ouvertes. Leur identification est souvent complexe et les défauts relevés lors des tests sont préoccupants. Il a été constaté que les jouets pouvaient contenir des pièces détachables, susceptibles d’être avalées ou inhalées, créant un risque d’étouffement. Certains comportent un accès direct aux piles boutons, y compris au lithium, pouvant provoquer de graves lésions internes en cas d’ingestion.

« Ces résultats démontrent une nouvelle fois que les règles de l’UE, qui sont les plus strictes au monde en matière de sécurité des jouets, peuvent facilement être ignorées et contournées lorsque les vendeurs tiers sont basés en dehors de l’UE » , déplore la TIE dans son communiqué. Les organisations professionnelles réclament donc des mesures pour faire de ces plateformes en ligne des acteurs juridiquement responsables des produits vendus par leurs intermédiaires.

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